Chers collègues,

Comme vous avez pu le constater ces derniers jours le décret Marcourt et ses applications concrètes ont amené la FEF et l’AEH à mettre en cause les secondes sessions et plus particulièrement les activités d’apprentissage réussies qui devaient être représentées. Cette contestation est avant tout politique et non fondée sur un plan juridique (à relire « les 10 essentiels… » ci-joint).

HELMo a été visée et plus particulièrement les sections Soins Infirmiers et Sage-Femme.

Nous avons pris la position suivante pour les 1^ère années SI et SF : « (…) Si nous invitons les enseignants des sections soins infirmiers et sage-femme à tenir compte de la meilleure appréciation de la session de juin à septembre 2015, nous exigeons par ailleurs de chaque étudiant qu’il se présente aux évaluations des activités d’apprentissage qu’il doit représenter en 2^ème session sur base de la délibération de juin. » (voir communication complète ci-jointe)

Les autorités interrogées ont avant tout voulu rappeler la qualité du travail fourni par les enseignants qui, en peu de temps, ont mis en place la réforme.

Nous avons aussi voulu rappeler les principes de la liberté pédagogique conférée à la Haute Ecole et, par délégation, aux enseignants responsables des différentes formations ainsi que le principe de la souveraineté des jurys de délibération.

Le Ministre Marcourt qui a laissé beaucoup (trop ?) de possibilités d’interprétation de son décret est franchement téméraire en osant accuser des équipes d’enseignants d’être passéistes en maintenant des pratiques ancestrales – nous n’aurions rien compris, alors ?

Soyons de bon compte, notre travail est reconnu par les milieux professionnels comme étant de qualité, c’est cela qui compte et non la position d’un Ministre qui n’aurait pas réussi en première session l’évaluation de son propre décret…

Assez de polémiques, bon travail à tous et bonne rentrée…

Le Collège de direction